Parigi:in finale la ladra di sedia e…
la ragazza con l’orecchino di perla

 
10 Febbraio 2008 Articolo di Angelica
Author mug

In una semifinale di grande livello tecnico ed emotivo la Szavay ruba alla Dementieva la panchina ma non la partita. Nella seconda, la Chakvetadze batte la Bartoli ma la protagonista è la fisioterapista maratoneta.

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Elena Dementieva e Agnes Szavay

“Scusa se ti ho rubato la sedia” “Ma a braccio di ferro vinco io!”

Traduzione a cura di Enzo Cherici e Madeleine Hammel

Szavay-Dementieva 63 16 75

Le stade est plein. Le public s’attend un grand match. Il ne restera pas déçu.
Elena et Agnes n’avaient jamais joué une contre l’autre. Les joueuses rentrent dans le court et, cette fois-ci, Szavay «vole» à Dementieva sa chaise préférée, cela à la gauche de l’arbitre.
Selon le tableau lumineux du court central, Elena Dementieva a 13 ans et est numéro 26 du monde ! Ils lui ont enlevé la moitié des ans et lui ont donné le double de son classement. Peut-être elle ne sera pas contente…Pour Agnes Szavay par contre, ils ne se trompent pas, 18 ans et numéro 20 du classement mondial.
Premier jeu pour Szavay. Deuxième jeu, break de Agnes : 2-0 et Dementieva reprend à ranger chaussettes et chaussures. Elle semble contractée. Après un service central de Szavay jugé bon par le juge de ligne, elle crie vers l’arbitre « Niet, niet, niet, niet ! ». Elle n’est pas seulement contractée, elle est énervée. Le service ne l’aide pas et, par contre, Szavay joue avec grande autorité et ne laisse tomber un seul point. 3-0 Szavay. Elena change de raquette, mais on est déjà 4-0 Szavay. Elena se plaindre beaucoup pour un appel très proche de la ligne. Décidément énervée. Elle fait beaucoup d’erreurs, Agnes pas. Le public supporte surtout la russe, mais elle part avec ses soliloques. Puis, elle commence à expliquer à soi même comme il faut jouer : « Tu ne doit pas mettre la balle là-bas. Si tu joues dans les lignes c’este beaucoup mieux ». Et, finalement, elle obtient même un break à zéro. Dans cette partie, en réalité, il y en a une autre parallèle : un match pour qui commet le plus grand nombre de doubles fautes. En ce moment, c’est Elena qui conduit : elle en fait 4 en trois jeux de service. Elle fait 3 aces aussi. Par contre, Agnes s’arrête à 2 doubles fautes et 1 ace.
Elena joue un peut mieux, mais c’est trop tard. Le premier set est gagné par l’hongroise, qu’au niveau personnalité ne semble pas trop éclatante, mais elle ne pardonne pas !
Entre temps, l’arbitre de la deuxième demi-finale, assise plus ou moins où était hier Alona Bondarenko, lit un livre. J’ai le doute que cette zone du stade sera bientôt transformée en salle de lecture.
Dans le deuxième set Dementieva part au maximum. Agressive, elle descend même au filet pour se prendre le point construit du fond. Du 1-0 en sa faveur, elle arriva à 6-1 en presque 35 minutes. Cependant, Agnes ne semblait pas avoir mal joué.
A la fin du deuxième set, l’hongroise demande le coach. Elena, comme toujours, sort du court avec son sac en plastique de la Yonex pour aller se changer. Mais qu’est ce qu’il y aura dans ce sac ? Les bien informés disent : un changement complet, chaussettes, une brosse et une visière. Une visière aussi ? Oui, une visière aussi. Tout dans ce sac ? Je dois me faire expliquer comment-elle fait. Quand je prépare ma valise, je n’y mets presque rien dedans, mais je dois toujours y sauter pour la fermer !
Au début du troisième set Elena se dirige vers le coté droite du court. Puis elle s’arrête et reviens à l’arrière. Puis elle demande à l’arbitre : «Où dois-je aller?». «Pas où il y a déjà ton adversaire».
Dementieva part très fort : 2-0. Mais Agnes à un grand caractère et un grand tennis. Elle ne commet pas beaucoup d’erreurs et ne se démoralise pas. Et puis, dans son box, son entraineur l’incite en criant «Brava». Mais il ne semble pas Italien. Szavay arrive à contenir Dementieva, qui aurait pu mener 3-0. La russe rate des occasions, l’hongroise pas. Elle garde son service, 2-1 et empêche qui Elena déborde.
Le match des doubles faute voit encore en tête Elena avec 8, mail Agnes reviens à 7.
Service Dementieva 30-15, deuxième balle, l’hongroise joue une amortie en réponse. Fou. Beau. Court. Mais Dementieva bouge très bien et avec un sprint fantastique arrive sur la balle et arriva à la mettre de l’autre coté d’où Agnes se trouve. Grand jouée. Applaudissements convaincus du public. Agnes n’accepte pas la défaite et quand elle subit un grand point, elle réagit tout de suite. Cette fois ci son droit puissant laisse la russe immobile. Elena gagne le jeu et se porte 3-1. Mais Szavay reviens jusqu’au 3-3. Elena avance avec les doubles fautes : 9-8. Autre lacement de chaussures, autre ajustement de chaussettes. Ce dernier set commence à ressembler au troisième set entre Chakvetadze et Mauresmo : le festival du break. 4-3 Dementieva grâce au double faut numéro 9 de l’hongroise. 4-4 et service Szavay. Sur le 30-30 il y a un échange très long, très beau, passionnant, qui semble ne terminer jamais. A la fin Szavay envoie sa balle au filet. Les deux joueuses laissent tomber leurs raquettes.
Agnes, à genoux, elle n’en avait plus. Elena, elle est pliée, en trains de souffler. Applaudissements, applaudissements et encore applaudissements du public. Elena récupère avant son adversaire et fait le break : 5-4. Elle va servir pour le match et ici…elle s’éteint. Elle devient passive, n’attaque plus, elle attend l’erreur de son adversaire, que par contre n’arrive pas. Elle perd 3 jeux consécutifs. Son dernier tour de service à zéro. Agnes Szavay, par contre, à joué avec mordant, sans lâcher jamais un quinze. Elle mérite la finale. Un grand match de 2 heures et 11 minutes. Elena reprend toutes ces choses et sort avec pas rapide. Szavay reste sur le court pour se prendre les applaudissements bien mérités.

Chakvetadze – Bartoli 26 62 60

Bartoli est une joueuse atypique en tout. Sur le court elle semble toujours en guerre avec le monde entier. Ses mouvements, même les plus banal, manquent de grâce.
En face d’elle une joueuse à l’aspect plutôt de princesse: Anna, qui joue avec ses boucles d’oreille en perle. Bartoli tient à être la première joueuse de France, Chakvetadze à être la dernière russe encore en compétition. La Française part avec décision. Comme toujours avec ses positions en dehors des manuels de tennis, mais efficaces. 5 à 0 et la Russe semble ne pas savoir comment la contrer. Finalement elle gagne un jeu évitant le 6 à 0 humiliant. Le papa et le grand-père Bartoli qui assistent dans les tribunes, semblent très confiants, même lorsque Anna gagne un autre jeu. Et dans le stade personne ne semble douter de la victoire de la Française. Elle termine la première manche 6 à 2. Papa Bartoli entre sur le court, appelé par sa fille, tandis que Chakvetadze demande l’intervention du kiné. Mais combien de fois en cette semaine la kiné a-t-elle été appelé sur le court? Seulement 2 ou 3 joueuses n’ont pas eu besoin de ses services. Le problème d’Anna est son dos. Le médecin arrive lui aussi et lui donne des pilules. Anna a déjà perdu la première manche en peu de temps, si elle est aussi blessée, le match finira vite. Mais la kiné réussit aussi cette foi-ci à remettre la joueuse en forme. On reprend la 2e manche et tout le monde se demande si Anna va se retirer. Au contraire, la Russe commence a prendre en contrepied Bartoli, qui a chaque point cherche des yeux son père. Elle semble presque un petit chien cherchant une approbation. La façon avec laquelle elle cherche des yeux son père – coach est étrange. Et le père à l’encourager toujours avec cette espèce d’applaudissement lent. Mais la fille aux boucles d’oreille en perle a compris que Marion est en difficulté. Marion explique qu’à la fin de la 1e manche, tandis qu’elle servait, sa raquette semblait tout à coup peser 50 kg. Elle perd 6 à 2. Et cette fois-ci c’est la Française à avoir besoin du kiné. (Si elle avait une chaise au bord du court, on lui éviterait de faire des kilomètres. Cette semaine elle aura fait une marathon). Sur le visage de Bartoli apparait la souffrance. Plus on lui fait des massages plus elle fait des grimaces de douleur. Etrange rencontre : il y a quelques instants on se demandait si Anna aurait eu la possibilité de terminer la rencontre, et maintenant la même question se pose pour Marion. Le visage du grand-père Bartoli est soucieux, celui du père impassible comme d’habitude. On commence la 3e manche, mais on comprend tout de suite qu’il s’agit presque d’une farce. Dans ce cas – la on se demande toujours s’il vaut mieux se retirer plutôt que de jouer de cette façon, ou honorer l’engagement jusqu’à la fin. Anna fait point sur point. Sur le 5 à 0 Chakvetadze, Bartoli au changement de cote cache le visage dans la serviette. Elle semble presque sangloter. Quelques minutes plus tard le match termine 6 à 0. Anna Chakvetadze est en finale. Maman Dementieva et grand-papa Bartoli arboraient la même expression de profonde déception. Contraste net avec les sourires de Szavay, révélation du tournoi, et de Chakvetadze, la fille aux boucles d’oreille en perle.

Finale Chakvetadze Szavay

IN ITALIANO
Szavay – Dementieva 63 16 75

Lo stadio e’ pieno. Tutti si attendono una bella partita. E non saranno delusi.
Elena e Agnes non avevano mai giocato contro prima di oggi. Entrano le giocatrici e stavolta la Szavay ‘ruba’ la sedia preferita della Dementieva, quella alla sinistra dell’arbitro.
Secondo il tabellone luminoso del campo centrale Elena Dementieva ha 13 anni ed è numero 26 del mondo. Le hanno tolto metà degli anni e dato il doppio della classifica. Chissà se sarà contenta.
Per Agnes Szavay invece non sbagliano, 18 anni e numero 20 della classifica mondiale.
Primo gioco alla Szavay. Secondo gioco break di Agnes e siamo 2 a 0. E la Dementieva ricomincia ad sistemare calzino e scarpa. Sembra tesa. Su un servizio della Szavay giudicato buono dal giudice di linea della centrale di servizio urla verso l’arbitro ‘Niet, niet, niet, niet!’ Altro che tesa, bella nervosa. Il servizio non l’aiuta, mentre la Szavay gioca con grande sicurezza e non molla un punto.
3 a 0 Szavay . Elena cambia racchetta ma è 4 a 0 Szavay . Elena si era lamentata molto per una chiamata molto vicino alla linea. Si, decisamente nervosa. Sbaglia molto e Agnes no. Il pubblico sostiene soprattutto la russa, lei parte con i soliloqui. E poi si spiega da sola a gesti, come deve giocare: Non lì, di là la palla la devi mettere. Se poi la metti anche dentro le righe è meglio.
E finalmente riesce a fare il break addirittura a zero. In questa partita in realtà se ne gioca una parallela : la gara a chi fra loro due farà più doppi falli. Al momento e’ in vantaggio Elena, che in 3 game di servizio ne fa 4.
Fa anche 3 aces, mentre la Agnes 2 doppi falli ad 1 ace.
Elena gioca un po’ meglio ma è troppo tardi, il primo set è vinto dall’ungherese. Che come personalità non sembra molto appariscente, ma non perdona.
Nel frattempo, l’arbitro della seconda semifinale, seduta più o meno vicino a dove sedeva ieri Alona Bondarenko, legge un libro. Mi sorge il dubbio che quella zona delle tribune fra poco sarà adibita a sala lettura.
Secondo set, la Dementieva parte a tutta. Aggressiva, addirittura scende a rete per chiudere dopo che ha sfondato da fondo campo. Da 1 a 0 in suo favore a 6 a 1 in circa 35 minuti. Eppure Agnes non sembrava aver giocato male.
Alla fine del secondo set, l’ungherese chiede il coach in campo. Ed Elena esce dal campo, con la sua solita busta di plastica della Yonex per andare a cambiarsi. Ma che ci sarà mai in quella busta? Fonti ben informate dicono: un cambio completo, calzini, una spazzola e una visiera. Anche la visiera?! Si anche la visiera. Tutto in quella busta? Mi devo far spiegare come fa, io quando faccio la valigia, non porto mai nulla e ci devo sempre saltare per chiuderla.
Comincia il terzo set e Elena prima parte verso il lato destro del campo. Poi si ferma, poi torna indietro. Poi si gira verso l’arbitro: “da che parte devo andare? “ Non dove c’è la tua avversaria.
La Dementieva parte forte 2 a zero. Ma Agnes ha un gran carattere e un gran tennis. Sbaglia poco, e non si demoralizza. E poi nel suo box, il suo allenatore la incita gridando ‘Brava’. Pero non ha la faccia da italiano. Szavay riesce a contenere Elena che poteva andare 3 a zero. La russa spreca, l’ungherese no, tiene i servizio, 2 a 1 ed evita che Elena dilaghi.
La partita dei doppi falli vede ancora in testa Elena con 8 ma Agnes è in rimonta a 7.
Servizio Dementieva 30-15, seconda di servizio, l’ungherese tenta un drop-shot sulla risposta. Pazzo. Bello. Corto. Ma Dementieva si muove benissimo ed ha uno sprint fantastico, arriva sulla palla e riesce a metterla dalla parte opposta a dove si trova Agnes. Gran tocco. Applausi a grappoli del pubblico. E’ che Agnes non ci sta proprio e quando subisce un bel punto si deve rifare subito. Stavolta bordata di dritto che non fa muovere la russa. Elena vince il gioco e va 3 a 1. Ma Szavay rimonta fino al 3 pari. Elena allunga sui doppi falli conduce per 9 a 8. Altro allacciamento di scarpe, altra sistemata ai calzini Quest’ultimo set incomincia a rassomigliare al 3 set della Mauresmo e Chakvetadze nel festival del break. 4 a 3 Dementieva, grazie al 9 doppio fallo dell’ungherese. 4 pari e servizio Szavay . Qui sul 30 -15 c’è uno scambio lunghissimo, bello, tiratissimo, sembra non finire più. Alla fine la Szavay manda in rete. Tutte e due le ragazze lasciano cadere la racchetta. Agnes in ginocchio non ce la faceva più. Elena si piega e cerca di riprender fiato. E il pubblico applaude, applaude, applaude. Elena recupera prima il fiato e fa il break 5 a 4. Serve per il match.
E qui…Elena si spegne. Diventa passiva, non attacca, aspetta l’errore, che non viene, della Szavay . Perde 3 game di fila. Il suo ultimo turno di servizio a zero. Agnes Szavay invece ha giocato con grinta senza mai mollare un quindici. Merita la finale. Grande match di 2 ore e 11 minuti.
Elena prende su tutte le sue cose e esce con passo veloce. La Szavay è sul campo a prendersi i meritati applausi.

Chakvetadze – Bartoli 26 62 60

La Bartoli è una giocatrice atipica in tutto. In campo ha un atteggiamento sempre in guerra con il mondo. I suoi movimenti, anche il più banale, sembrano goffi, sgraziati.
Dall’altra parte, una giocatrice con da atteggiamenti quasi da principessina. Anna, che gioca con gli orecchini di perla.
Bartoli ci tiene al ruolo di prima giocatrice di Francia. La Chakvetadze ed essere l’ultima russa rimasta in gara.
Parte decisa la francese. Come sempre con le sue posizioni poco da manuale del tennis ma efficaci.
5 a zero e sembra che la russa non abbia idea di come poter contrastarla. Poi finalmente vince un game lottato ed evita un umiliante 6 a 0. Papà e nonno Bartoli in tribuna sembrano molto fiduciosi. Anche quando Anna vince un altro game. Ma nello stadio non c’è nessuno che per un momento pensi alla sconfitta della francese. Chiude 6 giochi a 2. Papà Bartoli va in campo chiamato dalla figlia mentre la Chakvetadze chiede l’intervento della fisioterapista. Ma quante volte è stata chiamata in campo questa settimana? Si e no solo due o tre giocatrici non hanno avuto necessità del suo aiuto. Il problema di Anna à alla schiena. Arriva anche il medico che le dà delle pillole. Ha già perso il primo set in pochi minuti, se poi è infortunata ‘sto match finisce presto. Invece anche stavolta la fisioterapista rimette in sesto la giocatrice..
Si riprende il secondo set e tutti si domandano se Anna si ritirerà. Invece succede che incomincia a prendere in contropiede la Bartoli, che ad ogni punto guarda dove sta il padre. Sembra quasi un cagnolino in cerca di conferme. E’ strano il modo in cui con gli occhi cerca il padre-allenatore.
E il padre sempre ad incoraggiarla con questa specie di applauso lento.
Ma la ragazza con gli orecchini di perla ha capito che Marion è in difficoltà.
Dice Marion che mentre stava servendo alla fine del primo set, improvvisamente la racchetta sembrava pesasse 50 chili. Perde 62. E questa volta è la francese ha chiedere la fisioterapista (se le dessero una sedia vicino il campo si risparmierebbe di fare avanti e indietro. Questa settimana avrà fatto la maratona)
Il volto della Bartoli è sofferente. Più viene massaggiata e più Marion fa smorfie di dolore. Match strano, pochi minuti fa ci si chiedeva se Anna sarebbe riuscita a chiudere la partita. Adesso la stessa domanda ce la facciamo per Marion. La faccia di nonno Bartoli è preoccupata. Quella del papà impassibile come sempre. Inizia il terzo set ma si capisce subito che è quasi una ‘farsa’. E in questi casi uno si domanda sempre, ma è meglio ritirarsi che giocare così, oppure onorare l’impegno fino alla fine? Anna fa punto su punto. Sul 5 a 0 Chakvetadze, al cambio campo la Bartoli affonda il volto nell’asciugamano. Sembra quasi singhiozzare. Qualche minuto dopo finisce 6 a 0.
Anna Chakvetadze in finale.
Mamma Dementieva e Nonno Bartoli avevano la stessa espressione di profonda delusione.
Forte contrasto con i sorrisi della Szavay, rivelazione del torneo, e della Chakvetadze, la ragazza con gli orecchini di perla .

Finale Chakvetadze Szavay

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8 Commenti a “Parigi:in finale la ladra di sedia e…
la ragazza con l’orecchino di perla”

  1. stefano grazia scrive:

    Non è ingannevole il sottotitolo? In una semifinale di grande livello tecnico ed emotivo la Szavay ruba alla Dementieva la sedia ma non la partita
    Sembrerebbe dunque che pur rubandogli la sedia abbia poi perso la partita… a parte questo,bravissima angelica, ma i tornei con la henin li eviti di proposito?
    Scherzi a parte, sono curioso di leggere gli effetti della tua simpatica ironia lieve e mai volgare (come talora quella di noi maschiacci) sulla petite belgique (si dice così?)…

  2. Nikolik scrive:

    Brava Angelica, non so come tu abbia fatto a far vincere ed a far arrivare in finale due tra le tenniste che preferisco.
    Queste ragazze sono proprio il futuro del tennis internazionale.
    Miglioreranno ancora, in specie l’ungherese.

  3. Elisabetta scrive:

    La Szavay non è più una rivelazione , è una conferma : è una giocatrice divertente a tutto campo , è una brava doppista…è una realtà.
    L’anno scorso mi era piaciuta molto al torneo di New Haven , se non avesse avuto problemi alla schiena ( molto sfortunata) in finale avrebbe vinto con la Kuzni..il 6-4 con cui aveva dominato Svetlana nel primo set era figlio di un gioco bello e spumeggiante a tutto campo .
    Così la segui nella sua avventura agli Us open ( quarti ) e poi la vittoria a Pechino annulando una valanga di match point contro la Jankovic..Davvero brava questa ungherese , come gioco mi diverte più della pur brava polacca Radwanska .
    Dovrebbe essere una bella finale perchè sono due giocatrici che ragionano e non vivono di sola potenza..
    Orfana di Daniela ( e mi dispiace un sacco , e si Daniela ha classe come non essere d’accordo con Angelica ? :-) ) penso che mi divertirò comunque per questa finale …sempre meglio che vedere la Bartoli !

  4. andrew scrive:

    …ho vissuto un’esperienza extra-sensoriale dopo che hai accesso nella mia mente l’immagine dello sguardo da botolo di Bartoli verso il padre…

    per chi sa sognare, non sono necessarie droghe…

  5. Mark scrive:

    Complimenti Angelica per le tue corrispondenze!

  6. daniela scrive:

    Ho l’impressione che a Bartoli sia capitato lo stesso infortunio alla schiena che l’aveva colpita al Roland Garros contro la Jankovic, quello che suo padre definisce da tensione. Anche alla fine del primo set, visto che il microfono era acceso, si sentiva il padre che, mentre le raccomandava che quando avesse deciso di andare a rete avrebbe dovuto andarci correndo, e non camminando come stava facendo, le continuava a raccomandare di liberare i colpi, di giocare più rilassata, perchè la vedeva troppo tesa. Lei quando ce l’aveva accanto non lo guardava affatto, fissava nel vuoto…e mi pareva proprio frustrante per lui continuare a parlarle mentre lei stava zitta, come una statua.

  7. Monique Filippella scrive:

    Stefano, la mancanza di chiarezza del sottotitolo non è di Angelica, non imputarle colpe che non ha! La colpa è tutta mia. In effetti la tua interpretazione può essere giusta, ma quello che intendevo è che la partita l’ha vinta con merito e non l’ha certo rubata… il bello dell’italiano..
    Riguardo alla finale che ci aspetta, mi dispiace che non ci sia Elena, ma sono molto contenta che ci siano due giocatrici che, pur interpretando in modo diverso il tennis, ci riservano almeno una varietà di soluzioni che spesso negli ultimi tempi tende a mancare nel tennis femminile. Partita molto aperta.

  8. PHILIPPE scrive:

    Trés belle semaine du Gaz de France avec une ambiance survoltée.
    Je suis trés déçu que ma joueuse préférée Elena Dementieva n’ait pas gagné, elle qui est si Francophile et parfaitement francophone.
    Je lui envoyé des fleurs pour la remercier de son parcours et de nous faire toujours autant rêver……

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