Così i quarti al Gaz de France
La classe della Hantuchova
Elena fra calzini e palline

 
9 Febbraio 2008 Articolo di Angelica
Author mug

Al de Coubertin di Parigi Szavay mostra i muscoli, Dementieva è un muro, Bondarenko “ma che libro leggi? E il tocco dove l’hai messo?”, Bartoli vince tra i fischi e Mauresmo esce di scena battuta da Chakvetadze.Le semifinali: Dementieva-Szavay, Bartoli-Chakvetadze

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Elena Dementieva e la scarpa

Tra una scarpa e un calzino, Elena Dementieva ha trovato il modo di giocare una bella partita

Traduzione a cura di Enzo Cherici

Szavay – Hantuchova 76 61

Il n’y a rien à faire, Daniela Hantuchova elle a une classe innée quand rentre dans le court. Un petit ensemble bleu, visière bleu, élastique pour cheveux de la même tonalité de bleu. Soutien-gorge noir. Calmez-vous, ce n’est pas en dentelle ! Même s’elle semble une modèle, elle est toujours une joueuse de tennis et elle aime bien le préciser. Toujours. Elle a raison. Si c’est une fille fascinante à le dire, encore mieux.
Szavay, d’autre part, elle porte un ensemble noir, t-shirt en lignes horizontales devant et jupette noir avec des lignes sur les cotés qu’évoquent des marques de pneu. Et pour comme le match a commencé il semble que Hantukova soit déterminée à écraser son adversaire.
Trois-zéro. A chaque point la slovaque regarde son angle, où il y a son entraineur et Marco, le préparateur athlétique, en faisant signe avec sa tête. Et même signe en réponse de la part de Marco. 4-1, petit poing de Daniela, petit poing en réponse de Marco et de l’entraineur.
Mais sur la balle du 5-1 pour Hantuchova, quelque chose se coince.
Szavay commence à augmenter le rythme et égalise 4-4, pour se retrouver à servir sur le 4-5. Et là on découvre la joueuse : son bras ne tremble pas. Services gagnants, aces et cinq jeux partout. On arrive au jeu décisif. On voit un bon tennis. Amortie de Hantuchova. Applaudissements. Le point suivant, réponse de Szavay encore avec une amortie. Pas mal l’hongroise. Daniela égalise 3-3 et crie « vamos » (elle est élégante même quand elle crie). 5-4 Szavay après une réponse manquée de Hantuchova. Le public s’échauffe. On s’amuse. Mais s’amuse beaucoup moins Hantuchova qui perd le tie-break 7-4.
Dans ce premier set on a pu vérifier la vie dangereuse du juge sur la ligne centrale du service. Plusieurs fois ces hommes intrépides ont risqué de rentrer à la maison avec le signe de la balle sur leurs fronts. Mais ils se débrouillent très bien et sortent indemnes même sans le casque.

Dans le deuxième set, un jeu partout, Hantuchova s’approche à la chaise de l’arbitre et lui montre le paume de la main, en demandant l’intervention du trainer. Quand le physiothérapeute et le referee arrivent, Szavay sort accompagnée d’un juge de ligne. Le court semble un port de mer : gents qui rentre, gents qui sort. Tandis que le physiothérapeute s’occupe de l’ampoule de Daniela, referee et arbitre parlent tranquillement. Hantuchova reprend sa place avec la main bandée. Peut être il s’agit d’une fatalité, mais le match se termine là-bas. L’hongroise remporte 5 jeux consécutifs et gagne la demi-finale.
Après le match, les journalistes demandent à Daniela s’elle a perdu à cause de son problème à la main : « Absolument pas, je ne veux pas la prendre comme une excuse pour justifier ma défaite ». Et Daniela a démontré ainsi sa classe même en sortant du tournoi.

Dementieva-Bondarenko 75 62

Les joueuses viennent de rentrer sur le court et Alona Bondarenko est déjà en train de lire son livre, duquel ne se sépare presque jamais. Il doit s’agir d’un livre très intéressent.
Kateryna au service : trois réponses meurtrières de Dementieva et break à zéro.
Elena au service : tout de suite un double faute, mais on joue sur les lignes ; Kateryna ne raisonne pas, elle pense seulement à frapper très fort. Contre break. Et Elena reprend sa bataille contre ses chaussettes.
Mauvaise réponse d’Elena et cri de la russe « Niiiiiiet Liiiiiieeena ». Sa nous prenne quelque moments, moi et les personnes assises autour de moi, mais en fin nous sommes d’accord : elle a dit « Non Elena ». Décidément son prénom sonne beaucoup plus doux en français et en italien qu’en russe. Dementieva fait montre d’être patriotique : les élastiques pour les cheveux sont blanc rouge et bleu. Bondarenko continue à frapper très fort et Elena se révèle vraiment bien en défense, vus les récupérations qu’elle est obligée à faire. Il n’y a pas énormément de coups gagnants, mais les erreurs sont dus à l’effort prolongé de l’échange. A un certain moment une d’entre elles ne tiens plus. Plus qu’un match de tennis nous avons l’impression d’assister à un match de boxe. Un monsieur en premier rangé, au contraire est plus intéressé aux nouvelles de l’Equipe qu’aux coups puissants qu’elles se refilent. Alona Bondarenko à mis de coté le livre. Elle est passée aux sms.
Dementieva, entre bien se placer les chaussettes et répondre aux coups de l’ukrainienne, elle a aussi le temps de distribuer les balles aux ramasseurs de balles.
Quand elle sert du coté droite elle prenne les balles à sa droite, à gauche quand elle sert du coté gauche. Mais les ramasseurs des balles sont petit et c’est ainsi qu’il se peut qu’un d’entre le deux aie toutes les six balles et l’autre rien. Et Elena elle en demande trois, elle en donne deux à son coté opposé et elle sert avec la troisième.
Entre temps elles sont 5-4 Bondarenko, service Dementieva. Et comme par enchantement même le lecteur de journal s’intéresse au match. Sur le 30 partout il y a un échange d’une intensité physique à haut niveau, un mélange de sprint continué et à la fin la Bondarenko obtienne la balle du set. Mais peut être que l’effort pour ce point elle lui a couté beaucoup. Trop. En effet Elena annule la balle du set et elle gagne sept points consécutifs, elle serve pour le set et termine 75.
A la fin le moment que j’attendais est venu : Alona on court. Elle met le livre sur la chaise, et en se dirigeant vers sa sœur elle met l’ipod dans sa poche. Son pas ? Toujours calme-calme en rentrant et calme-calme en sortant. Je l’adore.
Le deuxième set commence et le monsieur qui lisait le journal il s’endorme. D’abord tête récliné en arrière et puis menton sur la poitrine. Et je me demande, une balle qui par hasard tombe de son coté non ???
Bondarenko ne change pas de tactique. Elle continue à tirer très fort, mais le mur Dementieva ne s’encrine pas. Sur le 4 à 2 Dementieva 0 – 15, Bondarenko pense bien de jouer une amortie. Le résultat est horrible, elle n’arrive presque pas au filet. Mais ma fille, pendant une heure et douze minutes t’as frappé comme un forgeron et maintenant tu veux jouer une amortie ? Mais laisse tomber. Elle perde aussi ce game et elles sont 5-2 Dementieva. C’est en ce moment que notre endormi se réveille. Juste pour voir Elena gagner le match.
La première demi-finale serait Szavay – Demenieva.

Bartoli – Razzano 61 76

Papa Bartoli est à nouveau en training noir. Il est probable qu’il ne voulait pas me décevoir. Il n’y a pas de match dans le premier set, 28 minutes et la Bartoli elle est déjà 6 à 1.
Marion a modifié le mouvement des pieds au service. Avant elle partait avec les pieds très proches et les tallons levés. Maintenant la position initiale des pieds est presque la même mais elle porte le pied droit en arrière en chargement et après elle se relance en avant.

Deuxième set, 1 partout et 40-0 Bartoli. Le match s’enflamme. Raison : la Razzano pour recevoir le service elle rentre à moitié du court et puis elle revient à l’arrière. « C’était pour rigoler- elle dise - j’étais en retard 61 et je perdais 0-40, et tout le monde connais le style de Marion, pour cette raison je suis bien rentre dans le court ». Mais Marion elle ne prenne pas bien. Tout d’abord elle se plaigne, depuis elle fait un geste avec la main. Elle sert un coup gagnant. Et pendant qu’elle s’en va vers la chaise, avec la main elle fait un geste du style « t’est vraiment bien ». Le public alors commence à siffler la Bartoli et il est tout pour la Razzano. Mais la Bartoli elle se porte 4 à 2. Mais maintenant à chaque erreur de Marion il y a des applaudissements. La Razzano fait mois d’erreur, la Bartoli en fait en peut plus et on arrive 4 à 3. Virginie demande le physiothérapeute. Elle a des problèmes à une jambe et au dos. Marion demande du coach-papa. Et c’est ainsi qu’on assiste à un scenario jamais vu avant : siffles à papa Bartoli. Mais siffles comme s’il pleuvait ! Mais il est connu que la Bartoli elle se exalte quand le monde est contre d’elle. Et c’est ainsi qu’elle récupère le break et on arrive au tie-break. Quelques secondes passent et le petit ordinateur de l’arbitre ne marche plus. Toh, mais regarde, c’est toujours le même arbitre à avoir problèmes avec l’électronique ! Il reprend à nouveau papier et stylo et il termine d’arbitrer de cette faisons, pendant que la Bartoli termine le tie-break 7 points à 3.

Chakvetadze – Mauresmo 36 63 63

C’est depuis 14h00 que les supporters d’Amélie sont au stade. D’abord un drapeau français apparaît. Apres un certain moment il y a des drapeaux partout. Une fois les drapeaux terminés ils arrivent les cocardes tricolores. Comme ils étaient déjà la, pour le derby français, ils se sont rangés du coté de Razzano. Peut-être parce-que ils auraient préférés une possible demi-finale avec elle à la place de Bartoli.
On arrive finalement à 20h00. Horaire de commencement du match. Cette fois-ci Mauresmo elle semble moins tendues de son premier (et unique) rencontre. Elle rentre en souriant, il y a un grondement et elle salue le public.
Elle commence tout de suite très bien, le réchauffement n’est pas encore terminé et elle mène déjà 3-0. Chakvetadze récupère, mais Amélie tiens jusqu’au 4-3. Et elle termine 63. Grondement.
Le public est là et il participe à chaque point. Il y a une belle atmosphère. C’est l’atmosphère, je crois, dans laquelle toutes les joueuses voudraient jouer.
Chaque point de la française un cri Ouiiiiiiii, chaque point perdu un Ohhhhh de délusion pour par après reprendre tout de suite à supporter Amélie avec un applaudissement rythmé.
Le deuxième set c’est une autre histoire. Chakvetadze ne se laisse pas impressionner. Elle était appelée « larme Chakvetadze » mais désormais, après le match joué en Israël, elle ne se laisse plus impressionner. Elle joue et sert mieux. Elle donne un 63 à Amélie et au public.
Papi Bartoli est là pour suivre le match de la future adversaire de sa petite fille.
Le troisième set il est beau. Mais vraiment beau. Il est vrai qu’elle ne tiennes pas leur propre service. Chaque game arrive aux avantages. Lors d’un service out de la Mauresmo, le juge de ligne crie tellement fort qu’une personne du public demande : « T’es sure ? ».
C’est le festival du break et contre-break. Il faut que quelque chose se passe ou aucune de deux ne tiendra jamais le service. Et c’est ce qui se passe. La Chakvetadze sert avec les nouvelles balles. Selon la russe cet a été son plus grand avantage car les nouvelles balles étaient plus rapides. Mauresmo n’est pas du même avis. Selon la française la différence a été sur sa propre volée ratée (et je suis sûre qu’une Mauresmo au 100% ne rate pas cette volée). De touts faisons Anna garde le premier service du troisième set et sur le 5-3 Mauresmo n’arrive pas à imiter la russe et gagner son game de service. L’entier troisième set a été joué à un grand niveau de tennis. C’est dommage que le dernier jeu c’est terminé avec un mauvais revers en back de la Mauresmo.
Papi Bartoli serait content, l’année passé le seul match entre Anna et Marion avait été gagné par sa petite fille.

Demi-finales :
Dementieva – Szavay
Chakvetadze - Bartoli

IN ITALIANO

Szavay – Hantuchova 76(4) 61
Daniela Hantuchova, non c’e’ nulla da fare, ha una classe innata quando entra in campo.
Completino celeste, visiera celeste, e elastico reggi-capelli della stessa tonalità di celeste.
Reggiseno nero. Calmi, non è di pizzo. Avrà anche le fattezze di un modella ma è una tennista e ci tiene a precisarlo. Sempre. E fa bene. Se lo dice una ragazza attraente fa più effetto.
La Szavay, dall’altra parte be’ ha un completo nero maglietta con righe orizzontali sul davanti e gonnellino nero con righe stile impronta di pneumatico sui lati.
E per come comincia l’incontro sembra che nel primo set, Hantuchova le vuole passare sopra come un tir. Tre a zero. Ad ogni punto la slovacca guarda il suo angolo dove c’è l’allenatore e Marco Panichi, il preparatore atletico e fa un cenno di assenso con il capo. Stesso gesto in risposta da parte di Marco.
Quattro a uno, pugno di Daniela, pugno in risposta da Marco e dall’allenatore.
Palla del 5 a 1 per la Hantuchova e qualcosa si inceppa.
La Szavay, incomincia a alzare il ritmo e arriva al 4 pari e poi si ritrova a servire sul 4 a 5. E lì si vede di che pasta è fatta: non le trema il braccio servizi vincenti e aces 5 pari. E poi si arriva al tie-break. E’ bel tennis. Al tie-break, palla corta Hantuchova. Applausi. Punto successivo risposta della Szavay con un altra palla corta. Caratterino niente male l’ungherese. Daniela fa il punto del 3 pari e si urla Vamos (anche quando urla è elegante). 5 a 4 Szavay su una riposta sbagliata. Il pubblico si scalda. Ci si diverte. Si diverte di meno la Hantuchova che perde il tie-break 7-4.
In questo set viene evidenziata la vita pericolosa del giudice di linea della centrale di servizio.
Più volte i baldi uomini rischiano di lasciare un segno nella partita, o per meglio dire, di aver lasciato il segno della palla in fronte. Sono bravi e escono illesi anche senza l’elmetto.

Nel secondo set, sul 1 pari la Hantuchova si avvicina alla sedia dell’arbitro mostra il palmo della mano e chiede l’intervento del trainer. Arrivano la fisioterapista ed il referee, esce la Szavay accompagnata da un giudice di linea. Il campo sembra un porto di mare: gente che entra, gente che esce.
Mentre la fisioterapista si occupa della vescica di Daniela, referee e arbitro chiacchierano tranquillamente. La Hantuchova ritorna in campo con la mano fasciata. Sarà un caso, ma la partita finisce lì, l’ungherese fa 5 game di fila e va in semifinale.
Dopo la partita, chiedono a Daniela se il problema alla mano le è costato la partita: “assolutamente no. Non voglio utilizzarla come scusa per la sconfitta”. E Daniela dimostra la sua classe anche quando esce dal torneo.

Dementieva – Kateryna Bondarenko 75 62
Le giocatrici entrano in campo e Alona Bondarenko già legge il suo libro da cui non si separa quasi mai. Deve essere un libro coinvolgente.
Serve Kateryna: tre risposte micidiali della Dementieva e break a zero.
Serve Elena, un doppio fallo e si gioca sulla righe. Kateryna non pensa, tira forte. Contro break.
Ed Elena ricomincia la sua battaglia con i calzini.
Riposta Sbagliata di Elena e urlo della russa ‘Niiiiiet Liiiiieeena’. Ci mettiamo un po’, con le persone sedute accanto a me, ma poi concordiamo: A detto “No Elena!”. Decisamente il suo nome suona molto più dolce in francese ed in italiano che in russo. La Dementieva dimostra di essere patriottica: gli elastici per fermare i capelli sono bianco rosso e blue. La Bondarenko continua a picchiare come un fabbro ed Elena si dimostra veramente forte in difesa, visti i recuperi che è costretta a fare. Non ci sono tantissimi colpi vincenti, ma gli errori sono dovuti allo sforzo prolungato dello scambio. Ad un certo punto una delle due non ce la fa più e scoppia. Più che un match di tennis sembra di assistere ad un match di boxe. Un signore in prima fila, però è più interessato alle notizie dell’Equipe che alle bordate che si tirano queste due. Alona Bondarenko ha messo via il libro. Adesso è passata agli sms.
La Dementieva, fra sistemare i calzini e le risposte alle bordate dell’ucraina, distribuisce anche le palline ai raccattapalle.
Quando serve da destra prende le palline alle sua destra, a sinistra quando serve da sinistra. Ma i raccattapalle sono piccoli e così capita spesso che uno dei due abbia tutte e sei le palline e l’altro nulla. Ed Elena se ne fa dare tre, poi ne da due al lato opposto e serve con la terza.
Nel frattempo sono 5 a 4 Bondarenko , servizio Dementieva. Come per incanto anche il lettore di giornale si interessa al match. Sul 30 pari c’è uno scambio di un’intensità fisica ad alto livello, un misto di sprint continuato e alla fine la Bondarenko si procura il set point. Ma forse, lo sforzo per quel punto le è costato tanto. Troppo. Infatti Elena annulla il set point e vince sette punti di fila, serve per il set e chiude 75.
Finalmente è arrivato il momento che aspetto: Alona on court. Lascia il libro sulla sedia, e mentre va verso la sorella si sistema l’ipod in tasca. Il passo? Sempre lemme lemme in entrata sempre lemme lemme in uscita. L’adoro.
Inizia il secondo set e il signore che leggeva il giornale si addormenta. Prima testa reclinata all’indietro e poi mento sul petto. E uno si domanda: una pallina che per caso cada da quelle parti, no??
La Bondarenko non cambia tattica. Continua a tirar fiondate, però il muro Dementieva non si incrina. Su 4 a 2 Dementieva 0 – 15, alla Bondarenko viene l’idea di fare una palla corta. Il risultato e’ osceno, non arriva quasi alla rete. Ma cara ragazza, per un ora e dodici minuti hai colpito come un fabbro e adesso vuoi giocare di tocco?! Ma lascia stare. Perde anche questo game ed è 5 – 2 Dementieva. A questo punto il nostro addormentato si sveglia. Appena in tempo per vedere Elena vincere il match.

Prima Semifinale sarà Szavay - Dementieva

Bartoli – Razzano 61 76(3)
Papà Bartoli è di nuovo in tuta nera. Probabile che non volesse deludermi.
Non c’e’ partita nel primo set, 28 minuti e la Bartoli è già 6 a 1.
Marion ha modificato il movimento dei piedi al servizio. Prima partiva con i piedi vicinissimo e il talloni alzati. Adesso la posizione iniziale dei piedi è quasi uguale ma poi porta il piede destro indietro a mo’ di caricamento e poi si rilancia in avanti,

Secondo set, 1 pari 40 a zero Bartoli. La partita si infiamma. Motivo, la Razzano per ricevere il servizio entra a metà del campo e poi torna indietro. “Così per scherzare dice lei, ero sotto 61 e perdevo 0 40, e lo sanno tutti qual’è lo stile di Marion, così sono entrata ben dentro il campo. Ma Marion non l’ha presa bene. Prima si lamenta, poi fa un gesto con la mano. Serve un vincente. E mentre va verso la sedia, con la mano fa un gesto come per dire ‘ma quanto sei brava’. Il pubblico a quel punto, incomincia a fischiare la Bartoli ed è tutto per la Razzano. Ma la Bartoli si porta 4 a 2. Solo che adesso ad ogni errore di Marion ci sono gli applausi. La Razzano sbaglia un po’ meno, la Bartoli un po’ di più e si arriva 4 a 3.Virginie chiede il fisioterapista. Ha problemi alla gamba e alla schiena. Marion chiede il coach-papà. E qui c’e un’altra scena mai vista prima: i fischi al papà Bartoli. Ma fischi come se grandinasse! Però si sa che la Bartoli si esalta quando il mondo è contro di lei. E così recupera il break e si arriva al tie-break. Dopo un paio di punti il computerino dell’arbitro non funziona più. Toh, ma guarda te, è sempre lo stesso arbitro ad avere problemi con l’elettronica! Tira di nuovo fuori carta e penna e finisce di arbitrare così, mentre la Bartoli chiude il tie-break per 7 punti a 3.

Chakvetadze-Mauresmo 36,63,63
E’ dalle due che i gruppi di supporter di Amélie sono allo stadio. Prima compare una bandiera francese. Dopo un po’ le bandiere spuntano come funghi. Finite le bandiere vengono tirate fuori le coccarde tricolori.
Visto che erano già qui, per il derby francese, si sono schierate con la Razzano. Forse perché avrebbero preferito una possibile semifinale con lei invece che con la Bartoli.
E finalmente si arriva alle ore 20. Orario di inizio del match. Stavolta la Mauresmo sembra meno tesa del suo primo (e unico) incontro. Entra sorridendo, c’e’ il boato e saluta il pubblico.
Parte subito alla grande, non e’ ancora finito il riscaldamento ed già tre a zero.
Chakvetadze recupera ma la Amélie tiene fino al 4 a 3. E poi chiude 6 3. Boato.
Il pubblico c’è ed è presente su ogni punto. L’atmosfera è bella. Quella in cui, credo, tutte le giocatrici vorrebbero giocare.
Ogni punto della francese un urlo Ouiiii, ogni punto perso un Ohhhh di delusione per poi riprendere subito ad incitare Amélie con l’applauso ritmato.
Il secondo set è un’altra storia La Chakvetadze non si lascia impressionare. Una volta era chiamata ‘Lacrima Chakvetadze’ ma oramai, dopo il match giocato in Israele non si lascia più impressionare.
Gioca meglio, serve meglio. E rifila 63 ad Amélie ed al pubblico.
Nonno Bartoli è lì, a seguire il match della futura avversaria della nipote.
Il terzo set è bello. Ma proprio bello. Certo fanno a gara a non tenere il servizio. Ogni game va ai vantaggi. Su un servizio fuori della Mauresmo, il giudice di linea butta fuori i polmoni da quanto urla forte. Uno del pubblico urla ‘Sei sicuro?’
E’ il festival del break e del contro break. Bisogna che succeda qualcosa, altrimenti nessuna tiene il servizio. Ed è quello che accade. La Chakvetadze serve con palle nuove. Secondo la russa questo è stato il suo grande vantaggio perché le palle nuove erano più veloci. Ma Mauresmo non è della stessa opinione. Secondo la francese la differenza è stata la sua volée in rete (e ti credo, una Mauresmo al 100% quella volée non la sbaglia.) Comunque sia Anna tiene il primo servizio del terzo set e sul 5 a 3 la Mauresmo non riesce nell’impresa di imitare la russa nel vincere il suo game di servizio. Tutto il terzo set è stato un tennis di grande livello.
E’ un peccato che l’ultimo gioco si chiuda su un brutto rovescio in back della Mauresmo.
Nonno Bartoli sembra contento, lo scorso anno l’unica sfida fra Anna e Marion fu vinto dalla nipote.

Semifinali :
Dementieva – Szavay
Chakvetadze - Bartoli

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14 Commenti a “Così i quarti al Gaz de France
La classe della Hantuchova
Elena fra calzini e palline”

  1. Nikolik scrive:

    Brava Angelica, hai detto bene, la Hantuchova è una donna di classe straordinaria.
    La vittoria della Szavay rivaluta, e, se permettete, non di poco, la sconfitta della nostra Garbin.
    Sono felice della vittoria della Chakvetadze, che, dopo aver smaltito il terrore della spaventosa aggressione subita, sta tornando velocemente ai suoi consueti, altissimi, livelli.

  2. angelica scrive:

    Nikolik, Tatiana Garbin ha giocato una gran partita ed è stata un po’ sfortunata in quel match. Era finita tardi, percio’ il commento l’ho aggiunto il giorno dopo e forse potrebbe essere sfuggiato. Cosi’ scusatemi se lo ri-posto qui ma come hai detto tu, rivalutiamo la partita ti Tatiana !

    Szavay – Garbin 6-3, 4-6, 6-2.
    Vai Tatiana !!!!!!
    All’inizio se la gioca e anche discretamente bene. Va in vantagio 3 a 0.
    Poi non si capisce quasi come perde il primo set 63 o meglio perde 7 giochi di fila vincendo solo 3 punti e si trova 63 10.
    A vedere la partita sono rimasti in pochi. Giornata lunga e la maggior parte degli spettatori sono tornati a casa.
    Chi non si muove sono invece le 4 ragazze francesi (anzi 3 francesi ed una belga) che erano anche a Napoli per la FedCup.
    Loro incoraggiano Tatiana ad ogni punto. Sempre. E Tatiana non molla. Si, la Szavay non starà giocando ai suoi massimi livelli, ma e’ anche merito della Garbin, non molla un punto e gioca ogni colpo con una rotazione differente. L’ungherese fa qualche errore di troppo, anche provocato dall’italiana che vince il secondo set 64.
    E il tifo del ragazze continua incessante ‘Forza Tatì’ ‘Brava’ ‘Alè’. Sono solo 4 ma nello stadio si sentono solo loro e quei pochi che sono rimsti vengono trascinati dal loro battimano,
    Comincia il terzo set e non e’ mica detto che Tatiana non porti a casa la partita.
    Solo che la fortuna non è dalla sua parte stasera.
    Nel terzo gioco, in un recupero con la racchetta, si colpisce il ginocchio. Un brutto taglio. Sangue, tanto, che scende sulla gamba. Sembra piu’ un’immagine di rugby, da pugilato che da campo da tennis. Si asciuga e continua a giocare ma continua anche il sangue a colare . E Tatiana si ferma , ci sono macchie di sangue sul campo. Ma l’arbitro le dice che deve continuare fino alla fine del gioco prima che la fisioterapista possa entrare in campo. A me sembra una applicazione della regola troppo severa. Come puo’ un taglio del genere con tutto il sangue che le cola sulla gamba non influenzare il gioco di Tatiana? Riesce comunque a vincere il game. L’asciugamano con cui tampona il sangue fa abbastanza impressione. Finalmente le viene curata la ferita e applicato un cerotto. Ma da qual momento, l’ungherese non si lascia sfuggire la partita. Chiude 62.
    Ma ha dovuto faticare per 2 ore e 29 minuti. E senza quel problema al ginocchio per l’italiana forse faticava anche di piu’.
    Peccato davvero. Tutto si potrà dire della Garbin , ma non che non abbia coraggio.

  3. Francesca scrive:

    Grazie Angelica!
    Tanto di cappello ad Anna (ma quanto mi costa scriverlo!!), ma sono contenta che Amelie abbia lottato… Speriamo che sia, finalmente, l’inizio di una buona stagione…

  4. luca scrive:

    Pecato per la Hantuchova; meriterebbe di vincere il grande slam solo per quanto è carina

  5. Monique Filippella scrive:

    Giustamente rimproverata da Ubaldo per aver postato sotto un articolo di Davis il mio commento, mi giustifico solo dicendo che era una risposta a Margherita, che aveva lì fatto un pronostico per la finale dell’OGF, e copio il mio post qui.
    Cara Margherita, spero che tu non lo sbagli questo pronostico. Piacerebbe anche a me vedere la finale Elena-Anna. Dal reportage di Angelica e dal risultato pare che Elena sia in forma smagliante, mentre ho visto la Szavay molto imprecisa che ha battuto una Hantuchova.. che si è battuta da sola.
    Quanto a Bartolotta, non l’ho vista, ma se la Chakvetadze sfodera la grinta di oggi (ormai ieri..) ce la dovrebbe fare. Per finire, mi piacerebbe assistere alla vittoria di Elena. E’ un po’ troppo che passa da un guaio all’altro.

  6. Monique Filippella scrive:

    Visto che ci sono commento anche il match di Amélie, purtroppo visto in condizioni “estreme”, cioè malissimo!
    Concordo con quanto commentato dalla stampa francese e dalla stessa Amélie (leggete le traduzioni nell’International Press Clipps, sono molto interessanti). Il suo gioco sta tornando, le manca ancora un po’ di abitudine alla lotta sia fisica che (e qui si può disquisire se ce l’abbia mai avuta, nonostante i suoi commenti a caldo dopo la vittoria di Wimbledon: “I don’t want anybody to talk about my nerves anymore!”) mentale. C’è da sperare che questa partita le dia quella fiducia che le manca, perchè vedere le sue partite contro grandi avversarie è sempre un piacere e, dalla finale di Eastburne dell’anno scorso contro Justine, mi manca molto.

  7. kim86 scrive:

    Io l’Hantuchova non la trovo così elegante, e sul campo mi pare piuttosto altezzosa, di scuse ne ha già trovate in altre partite, magari non questa volta…

  8. Roberto Commentucci scrive:

    Vado ad intasare il topic WTA con una notiziola da challenger, che però è secondo me importante per il nostro povero tennis azzurro.

    Andreas Seppi ha letteralmente travolto 63 62 il francese Fabrice Santoro nella semifinale del torneo di Bergamo, e domani affronterà il vincente del derby transalpino Mahut-Benneteau.

    Oggi Andy ha sfoderato una prestazione maiuscola, raramente ho visto il talentuoso francese così in difficoltà. Da fondo il mago è stato letteralmente preso a pallate, dopo uno o due scambi era già costretto tre metri fuori dal campo. Seppi ha mostrato una completezza di bagaglio tecnico impressionante, specie per chi ne ricorda le prime esibizioni.
    Ha servito benissimo, ha giocato una gran quantità di vincenti con i rimbalzi, ha vinto anche parecchi scambi seguendo finalmente a rete le sue pesanti accelerazioni (chiudendo buone volée e due o tre schiaffi al volo impressionanti), ha tirato passanti e risposte eccezionali sul forcing in serve and volley del mago, e soprattutto non ha mai tremato, mostrando quella sicurezza interiore che i suoi tifosi invocavano da tanto tempo.
    Con questo risultato sale al n. 44 atp, nuovo best ranking, mentre se domani dovesse aggiudicarsi il torneo arriverebbe a 38, scavalcando Filippo Volandri.
    Il lavoro paga. Bravissimo.

  9. Nikolik scrive:

    A fare da contraltare a questo Roberto Commentucci che non fa altro che invadere questo spazio rigorosamente riservato al tennis femminile, significo che, non paga, la Szavay ha battuto anche la Dementieva per 6-3 1-6 7-5.
    Veramente, ormai si può dire che la Garbin non ha proprio nulla da rimproverarsi.
    Se questa ungherese continua così, finisce l’anno tra le prime 5 del mondo.
    Angelica ci racconterà sicuramente questa partita nei dettagli.
    Comunque, Seppi, per tornare a Roberto, oggi giocava così bene che non sembrava italiano.

  10. Karlovic 80 scrive:

    Off Topic.
    Incredibile gara persa da Max Dell’acqua nelle qualificazioni di Marsiglia.Il gigante Comasco dopo aver vinto il 1 set per 7-6(con 11 aces,e il 95% dei punti vinti sulla 1°)ha ceduto il 2° sempre 7-6(recuperando un break)e infine in vantaggio di un break nel 3° set,si fà di nuovo raggiungere per perdere all’ennesimo tie break.
    Alla fine ha messo ha segno la bellezza di 25 aces(lo reputo il miglior battitore Italiano),e portando a casa l’86% dei punti sulla 1°(nel 1° set erano 95%!)C’è da dire che la superficie del torneo(il cemento GreenSet Grand Prix)è abbastanza veloce è favorisce i tennisti tipo Max(con gran servizio è dritto)e da non dimenticare che il Francese De Chaunac(mica è parente di Chloe de Lissier?)su queste superfici è un avversario ostico.

  11. PHILIPPE scrive:

    J’aime beaucoup les articles en Français mais j’avoue avoir beaucoup de mal a surfer sur ce site.
    C’est une initiative trés interessante de reprendre tous les articles en différentes langues, mais j’aimerai que cela soit mieux organisé.

    Encore une fois, ce site peut devenir l’Euronews du web sportif.
    Continuez

    Cordialement

    Philippe

  12. Ubaldo Scanagatta scrive:

    Cher Philippe, merci beaucoup pour ton commentaire. Tu as bien raison, je suis tout a fait d’accord avec toi. On a’ seulement besoin de s’organiser mieux au niveau technologique et graphique…. il faudra un petit peut de temps encore, d’ici a un mois et demi, maximum deux mois, j’espère avoir amélioré beaucoup notre web-site. Donne nous un peut de confiance encore … et continue a nous écrire. Excuse aussi mon pénible français, heureusement que je peut compter sur l’aide de mes amis.
    De toute façon ca suffit chaque jour que tu regarde sur International Presse Clipps pour trouver aussi des histoires de tennis en français (et en anglais ou espagnol)
    avec amitié
    Ubaldo

  13. PHILIPPE scrive:

    Merci Ubaldo

    Bon courage pour la suite.
    Je viendrai vous rendre visite ….

    Bien à vous

    Philippe

  14. stefano grazia scrive:

    luca, se sei il luca borghiano, certo che i tuoi commenti (Pecato per la Hantuchova; meriterebbe di vincere il grande slam solo per quanto è carina)sono proprio tecnici e quindi d’ora innanzi non mi permetterò più di dissentire sulle true opinioni in fatto di GOAT… A parte gli scherzi, è vero: la Hantuchova sembra una modella strappata alle passerelle, con quell’andatura da masai bianca un po’ obliqua all’indietro …

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